Qualification
Le secteur de l’hôtellerie et la restauration recrute à tous les niveaux. Les diplômés multiplient leurs chances d’évoluer et d’accéder à des postes intéressants, en France comme à l’étranger.
Du CAP au BTS
Du CAP (certificat d’aptitude professionnelle) au bac (professionnel ou technologique), en passant par une MC (mention complémentaire) ou un BP (brevet professionnel), il existe près de 20 diplômes dans le secteur de l’hôtellerie-restauration : CAP cuisine ; commercialisation et services en hôtel-café-restaurant ; MC employé barman ; sommellerie ; BP barman ; arts du service et commercialisation en restauration, entre autres ; bac pro cuisine ; commercialisation et services en restauration ; bac techno STHR (sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration).
Ces formations sont proposées à temps plein (en lycée professionnel) ou en apprentissage (en CFA, centre de formation d’apprentis).
Après le bac, le BTS (brevet de technicien supérieur) management en hôtellerie-restauration préparé en lycée public ou en école, mène, en 2 ans, à des fonctions bien ciblées.
Les diplômes universitaires
En 1 an après un bac + 2, les licences professionnelles des secteurs de l’hôtellerie par les universités, constituent un accélérateur de carrière. Enfin, quelques opportunités s’offrent aux titulaires d’un bac + 5, diplômés d’un master.
Autres formations : des CQP (certificats de qualification professionnelle) du secteur attestent d’une qualification reconnue par la profession pour être immédiatement opérationnel sur le terrain : agent de restauration ; assistant d’exploitation en restauration ; commis de cuisine ; employé d’étages…
Focus sur l’emploi des réfugiés et demandeurs d’asile
En France, il est possible de travailler lorsqu’on obtient le statut de réfugié. Pour les demandeurs d’asile, ces derniers peuvent travailler sous statut de travailleur étranger à partir de six mois après leur entrée sur le territoire, contre neuf mois avant la loi du 11 sept 2018. C’était l’une des recommandations phares du rapport Taché. Ils doivent donc avoir un accord du département de la DIRECT et l’entreprise qui les emploie doit payer la taxe d’emploi de main d’œuvre étrangère. En pratique, l’autorisation de travail reste soumise à un régime restrictif.
Pour aller plus loin : consultez le guide pour l’emploi des réfugiés
Il a été conçu par Action Emploi Réfugiés en co-publication avec le Tent Partnership for Refugees. Il vise à aider les personnes réfugiées sur la question de l’emploi.
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